LES LIMITES DE L’INFLUENCE AMERICAINE
En ayant dépeint la puissance des Etats-Unis sous tous ses aspects, nous pouvons donc assimiler la politique étrangère américaine à Rome qui dans l’Antiquité imposa son hégémonie au détriment d’Athènes, qui a été elle-même précédée par les civilisations égyptienne, mésopotamienne et perse. En effet, tout comme nous pouvions parler d’une Rome antique et conquérante, les Etats-Unis font aussi preuve d’un fort désir de placer leur modèle aux devants de la scène internationale voire de le faire adopter au plus grand nombre.
Ce modèle capitaliste ne convient pourtant pas à toutes les nations et certaines cultures se voient passivement étouffées par cette américanisation, tandis que d‘autres osent ouvertement lutter contre cette politique étrangère et culturelles considérées alors comme outrageantes et méprisantes.
Les origines
L’américanisation, traitée ultérieurement, est un terme qui fut largement employé au xxe siècle pour décrire l’influence alors exercée par les sur la vie des citoyens d’autres pays du monde.
La culture américaine est considérée comme une culture impérialiste c’est-à-dire qu’elle souhaite conquérir le monde et faire de ce dernier, une grande Amérique. En effet, l’Américanisation entraîne une acculturation d’un pays et donc une menace des cultures traditionnelles.
La mauvaise influence
Le conflit qu’il y a entre deux cultures aboutit à une acculturation. Une acculturation est considérée comme des changements socioculturels entrainés par le contact prolongé entre des groupes et des sociétés de cultures différentes.
L’acculturation se compose de 4 processus :
- L’assimilation de la culture « parasite »
- Le conflit culturel dans lequel les deux cultures sont opposées et rivales
- La déculturation qui est le rejet du groupe d’origine, c’est-à-dire auquel on appartient, pour adopter la culture externe
- Le syncrétisme qui est un mélange des deux cultures
Par exemple, dans de très nombreux pays, des fast-foods américains ont fait leur apparition, ce qui attire les populations.
La Corée du Sud, elle aussi, subit l’influence de cinéma Hollywoodien. En effet en 2006, suite aux pressions des Etats-Unis, le gouvernement a diminué les quotas de diffusion de leurs films en échange de la signature d’un traité bilatéral d’investissement. Avant que le gouvernement de la Corée du Sud signe ces accords, son cinéma était l’un des plus dynamique et originaux d’Asie avec une esthétique très marquée. Ces accords ont entraîné de violentes manifestations de la part de la population de Corée qui rejettent le modèle américain.
L’américanisation s’est installée et maintenant on ne peut voir qu’une grande majorité de films américains sur le petit écran et sur le grand écran.
On peut citer la Pologne, l’Ouzbekistan, et dans pratiquement dans toutes les sociétés post-communistes dirigées par des gouvernement, qui ont trahi la culture de leur pays en échange d’une poignée de dollars américains.
De nos jours, Hollywood n’est qu’un simple rouleau compresseur qui écrase toutes les autres formes de cultures. Les films de ces dix dernières années sont produits dans le seul but de faire de la propagande dans le monde. Il n’y a plus aucun scénario original et les réalisateurs ne font que réaliser des remakes de films anciens comme Superman par exemple.
La résistance
La France présente une résistance face à l’américanisation même si cette dernière est faible. À partir des années 70 et 80, les manifestations massives contre la présence Américaine se multiplient de plus en plus et ainsi la France rentre dans une campagne contre cette américanisation. Elle essaye de défendre ses arts de l'audiovisuel comme la musique ou le cinéma. La France a réussi à obtenir un accord avec les différentes firmes productrices de films. Celles-ci doivent investir 3,2 % de leurs chiffres d'affaires annuel à la production d'oeuvres cinématographiques ou audiovisuelles Françaises. De plus la France impose également des limites de temps pour les films Américains sur les chaines de télévisions. En effet, elle contrôle 60 % du temps de diffusion d'une chaine Française.
Bollywood n’est pas en guerre avec Hollywood mais elle résiste grâce aux 1000 films annuels, tandis que Hollywood en réalise que 450 par an.
L’asservissement d’Hollywood est supporté de plus en plus mal. À l’étranger, ont été incendié depuis 1947 près de 100 bibliothèques et centres culturels américains.
Puis il y a des rejets catégoriques et violents de la part des pays du Moyen-Orient comme l’Afghanistan. Les conflits séparant le monde capitaliste étasunien et le monde arabe islamiste puisent leurs énergies dans plusieurs sources.
Mais aussi de la part d’organisations terroristes comme Al-Quaida veut dire la base. Il s’agit d’une organisation terroriste islamiste fondée en 1987 par le saoudien Oussama Ben Laden pour recruter et financer la résistance à l’URSS. Farouchement hostile au modèle américain, Al-Quaida est responsable depuis 1992 d’un grand nombre d’attentats. On peut citer le 11 septembre 2011, où Al-Quaida a su attaquer le Mal de plein fouet. Cela a permis aux Etats-Unis de réfléchir sur leur politique étrangère.
Les Etats-Unis est perçu par les occidentalistes comme une société qui ne pense qu'au plaisir, et dont les citoyens n’osent pas se sacrifier pour défendre leur pays par exemple, ce sont des incapables sans héroïsme. Encore une fois, les théoriciens les plus importants de cette critique viennent de l'Occident, et surtout d'Allemagne (Sombart, Spengler, Jünger).
Les Etats-Unis d’Amérique connaissent également des résistants internes à cette américanisation. Les Hippies qui sont des jeunes qui s’opposent au système américain, aux guerres, à la violence, et ils portent des vêtements du monde oriental. Il s’agit d’un mouvement contre culture qui rejette les valeurs traditionnelles. Ils cherchent à fuir la société de consommation en mettant en avant les valeurs écologistes et égalitaires issues de la philosophie orientale et primitive.